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Crédit de l'image : Superintendance de Viterbo |
Les archéologues ont annoncé la découverte d'une tombe peinte dans les Nécropoles étrusques de Monterozzi, situées à l'est de Tarquinia, dans le Latium, en Italie. Bien que la découverte date de fin 2022, elle n’a été révélée récemment par la Superintendance de Viterbo, qui a mis en lumière une chambre funéraire décorée de fresques murales vibrantes.
Lors d’une inspection de tombes pillées et perturbées, la Superintendance a découvert un mur effondré, qui a révélé de manière inattendue une chambre funéraire bien conservée, désormais désignée comme la Tombe 6438.
Afin de prévenir de nouveaux pillages et dommages, la Superintendance a gardé les fouilles du site confidentielles jusqu'à ce que la tombe puisse être correctement sécurisée et préservée. À l’intérieur de la tombe, des fresques représentant des scènes de danse et des ateliers antiques ont été retrouvées, et les archéologues les ont datées du milieu du Ve siècle av. J.-C.
Le mur de gauche montre des images d’hommes et de femmes dansant autour d’un joueur de flûte habillé, tandis que le mur de droite représente un atelier métallurgique, probablement celui de la forge mythologique de Sethlans (l’équivalent étrusque d’Héphaïstos).
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Crédit de l'image : Superintendance de Viterbo |
Le mur arrière représente une femme, peut-être la défunte, accompagnée de deux jeunes personnages, bien qu’une partie de la scène ait été perdue au fil du temps en raison de l’intrusion des pilleurs, qui ont percé le sceau de la chambre funéraire.
Cette entrée forcée a provoqué un effondrement d’une tombe supérieure, envoyant débris et artefacts dans la chambre funéraire. Bien que peu d'objets funéraires subsistent, les fouilles des débris ont permis de découvrir des fragments de céramique attique à figures rouges.
« Le niveau extraordinaire des peintures », déclare la superintendante Margherita Eichberg, « est déjà évident lors de la première restauration, réalisée par Adele Cecchini et Mariangela Santella, qui met en valeur les détails raffinés des figures du joueur de flûte et de l’une des danseuses. »
Daniele Maras ajoute : « Cela faisait des décennies qu’aucune tombe peinte avec un frise figurative n’avait été découverte à Tarquinia, et cette découverte promet d’être très intrigante, tant par son histoire, son niveau artistique que par certaines des scènes représentées, qui sont uniques. »
Sources : Superintendance de Viterbo
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