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Crédit image : Association éducative de Toruń “Evolution” |
Des archéologues de l’Institut d'Archéologie de l’Université Nicolas Copernic à Toruń, en Pologne, ont étudié une sépulture dite de "vampire" près de Bydgoszcz, dans le nord du pays. En 2022, ils ont révélé la découverte d’un squelette humain enterré avec une faucille placée au niveau du cou et un cadenas attaché à l’orteil gauche
Les chercheurs ont déterminé que la défunte était une femme de haut rang social, ayant vécu au 17e siècle. Ils supposent que la faucille et le cadenas avaient pour but d'empêcher la femme de revenir d'entre les morts et de se transformer en vampire.
Au tournant des 17e et 18e siècles, la peur des vampires telle qu'on la connaît aujourd'hui s’est répandue dans le folklore de nombreuses cultures européennes. On y décrivait souvent les vampires comme des revenants d'individus maléfiques, de suicidés, de sorcières, de corps possédés par un esprit malfaisant, ou de victimes d’attaques vampiriques.
Crédit image : Miroslav Blicharski / Aleksander |
À partir d’un modèle 3D du crâne, les chercheurs ont pu reconstituer le visage probable de cette femme.
Des études complémentaires ont révélé qu'elle souffrait d'une tumeur au niveau du sternum, qui aurait causé de vives douleurs et déformé sa poitrine.
On suppose que cette tumeur pourrait avoir causé des évanouissements, de graves maux de tête, ou des troubles mentaux. Dans une Europe du 17e siècle marquée par la guerre et la maladie, de tels symptômes auraient pu la faire passer pour une sorcière ou une personne possédée.
Des analyses génétiques et isotopiques indiquent qu’elle pourrait avoir des origines scandinaves, selon l'Association éducative de Toruń.
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