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| Pyramide à degrés de la cité postclassique maya de Chichén Itzá. |
Une recherche publiée dans la revue *Antiquity* a mis en lumière 6 674 structures mayas jusqu'alors inconnues, ainsi qu'une ville perdue, dans une région inexplorée de Campeche, au Mexique.
Grâce à la technologie de cartographie LiDAR, des archéologues de l'Université Tulane, de l'Instituto Nacional de Antropología e Historia au Mexique et de l'Université de Houston ont analysé des données d'une enquête LiDAR réalisée antérieurement pour surveiller les niveaux de carbone dans les forêts mexicaines.
LiDAR, qui signifie Light Detection and Ranging (détection et télémétrie par la lumière), est une méthode de télédétection qui utilise un laser pulsé pour mesurer des distances variables jusqu'à la surface terrestre. Les différences de temps de retour et de longueurs d'onde du laser permettent de créer une carte numérique en 3D du paysage.
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| Credit : Antiquity |
« Des écologistes et des ingénieurs avaient mené des études LiDAR dans certaines de ces régions pour des travaux sans lien », a expliqué Luke Auld-Thomas, auteur principal de l'étude. « Je me suis donc demandé si les données LiDAR existantes pouvaient couvrir cette zone inexplorée. »
L'analyse des données a révélé une zone densément peuplée comprenant 6 674 structures mayas inconnues, dont des pyramides similaires à celles de Chichén Itzá et Tikal.
De plus, l'étude a mis en évidence des zones rurales et de petites agglomérations, la découverte la plus remarquable étant un vaste complexe urbain avec des pyramides, situé sur une crête près d'une zone agricole active le long de la seule autoroute de la région.
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| Credit : Antiquity |
Au sein de ce complexe se trouve un noyau de structures concentrées, désigné sous le nom d'E-Group. Ce noyau est entouré de logements domestiques et de terrasses sur des terrains élevés, ainsi que d'un terrain de jeu de balle et d'une structure de barrage.
« Le monde ancien regorge d'exemples de villes qui sont complètement différentes de celles que nous connaissons aujourd'hui », conclut Auld-Thomas. « Il y avait des villes qui constituaient des mosaïques agricoles tentaculaires et hyper-denses ; il y avait des villes très égalitaires et d'autres extrêmement inégales. »
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